Un partenariat riche de sens :
Ce mercredi 12 octobre, j’ai eu le plaisir d’animer l’atelier Save Food Initiative Albal.
Ces ateliers AntiGaspi à destination du public, grands et petits, existent depuis 2011 et j’ai le plaisir d’en être le chef partenaire depuis leur création.
La marque Albal est la marque d’emballage préférée des français. Elle propose des solutions d’emballage, de conservation et de cuisson. Mais pas que. Si vous voulez plus d’informations sur les produits Albal, je vous invite à visiter leur site : www.albal.fr
Cette idée des créer des ateliers AntiGaspi montre l’implication de la marque dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Proposant des solutions pour mieux conserver e.g; le sac fraîcheur Zipper permet de conserver jusqu’à 3 fois plus longtemps vos herbes fraîches - c’est tout donc tout naturellement que l’idée d’informer les consommateurs à la bonne utilisation du bon produit pour mieux conserver est venue.
Un partenariat riche de sens pour moi car depuis tout petit, j’ai appris à ne pas gaspiller.
Des gestes simples que m’a transmis ma maman. Ne pas jeter, finir son assiette, accommoder les restes… Ces gestes, je les ai appliqués dans les différents restaurants pour lesquels j’ai travaillé avec une conséquence sympathique : moins jeter c’est non seulement bon pour la planete, mais on fait également des économies, des économies en numéraire mais aussi en temps, car le temps que l’on ne passe pas à faire des courses c’est du temps que l’on passe à se faire plaisir à cuisiner en famille. Et cela n’a pas de prix.
Un partenariat riche de sens :
Ce mercredi 12 octobre, j’ai eu le plaisir d’animer l’atelier Save Food Initiative Albal.
Ces ateliers AntiGaspi à destination du public, grands et petits, existent depuis 2011 et j’ai le plaisir d’en être le chef partenaire depuis leur création.
La marque Albal est la marque d’emballage préférée des français. Elle propose des solutions d’emballage, de conservation et de cuisson. Mais pas que. Si vous voulez plus d’informations sur les produits Albal, je vous invite à visiter leur site : www.albal.fr
Cette idée des créer des ateliers AntiGaspi montre l’implication de la marque dans sa lutte contre le gaspillage alimentaire. Proposant des solutions pour mieux conserver e.g; le sac fraicheur Zipper permet de conserver jusqu’à 3 fois plus longtemps vos herbes fraîches - c’est tout donc tout naturellement que l’idée d’informer les consommateurs à la bonne utilisation du bon produit pour mieux conserver est venue.
Un partenariat riche de sens pour moi car depuis tout petit, j’ai appris à ne pas gaspiller.
Des gestes simples que m’a transmis ma maman. Ne pas jeter, finir son assiette, accommoder les restes… Ces gestes, je les ai appliqués dans les différents restaurants pour lesquels j’ai travaillé avec une conséquence sympathique : moins jeter c’est non seulement bon pour la planete, mais on fait également des économies, des économies en numéraire mais aussi en temps, car le temps que l’on ne passe pas à faire des courses c’est du temps que l’on passe à se faire plaisir à cuisiner en famille. Et cela n’a pas de prix.
Le gaspillage alimentaire, qu’est-ce que c’est ?
- *En France, nous jetons en moyennede 21 à 25 %* des aliments que nous achetons.
- Cela représente 5,6 de millions de tonnes de déchets alimentaires par an,
- soit environde 90 kg à 140 kgpar an et par habitant
- C’est le poids de 2 agneaux ou d’un veau, qui seraient morts pour rien ! Inadmissible
*étude paneuropéenne par Albal en collaboration avec l’Institut The ConsumerView.
- En coût : 430 euros par an et par habitant
*Le monde ?
La France est moins mauvais élève que le reste du monde. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’un tiers de la part comestible des aliments destinés à la consommation humaine est perdu ou gaspillé dans le monde.
- Cela représente 1,3 milliard de tonnes par an,
- soit plus de 160 kg par an et par habitant.
- Le coût direct de ces 1,3 milliard de tonnes de nourriture perdues ou gaspillées s’élève à 1 000 milliards de dollars (soit 143 dollars par personne).
Qui Gaspille :
On gaspille tous, à tous les niveaux, de la production, transformation au consommateur final. Pour 54 % durant les phases de production, de manutention et de stockage. Et pour 46 % aux stades de la transformation, de la distribution et de la consommation.
Dans les pays en développement, les pertes ont lieu essentiellement au cours de la production, du transport et du stockage, faute d’outils et d’infrastructures suffisantes et adéquates.
En revanche, dans les pays riches, le gâchis se fait majoritairement à la consommation. En Europe et aux Etats-Unis, le consommateur est le premier responsable du gaspillage alimentaire. D’après une étude de 2010 de la Commission européenne, les foyers seraient à l’origine de 42 % des déchets alimentaires en Europe, au coude à coude avec l’industrie agroalimentaire (39 %), les restaurants et autres services alimentaires (14 %) et le commerce et la distribution (5 %).
La loi dans tout ça : Il n’est pas interdit de gaspiller …
Il y a eu plusieurs projets de lois en France et en Europe. Tous ont capoté. Fin août 2015 les enseignes de la grande distribution ont signé une « convention d’engagement volontaire en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire »
Au delà de la loi, c’est une véritable prise de conscience et campagne sensibilisation qu’il faut mener auprès de nos concitoyens
L’ATELIER SPECIAL «kids »
Organisé en atelier de plusieurs sessions de cours de 12 enfants, de façon ludique, j’ai organisé chaque atelier de la façon suivante :
- On commence par un atelier blind test et questions/réponse
- Cette session s’est terminée par un cours de cuisine.
Le Blind Test :
Ludique, le principe était de faire découvrir des fruits et légumes de saison, apprendre à bien les conserver. Chaque Kid a posé ou répondu a différentes questions. Chacun a goûté un fruit ou légume à l’aveugle en essayant de reconnaitre son nom.
Du poireau en passant par le panais, du raisin en paqssant par la figue et le kaki, chacun a gouté un fruit ou légume à l’aveugle en essayant de reconnaitre son nom.
Les solutions apportées :
Comment éviter de Gaspiller ?
On ne jette rien ! Il suffit de se fixer des règles :
1. Acheter Mieux :
- Si on gaspille c’est que l’on achète trop.
Mon astuce : On prend une liste et l’on s’y tient. Et faire ses courses rassasié, c’est mieux pour lutter contre les tentations.
- On évite les gros caddies en une fois pour les produits frais … car les dates sont souvent courtes…
- On achète des produits de saison : c’est la garantie d’avoir des produits qui n’ont pas été « forcés » à pousser et qui donc vont mieux se conserver.
- On achète tant que peux se faire local : les denrées qui ont des des milliers de kms n’ont pas la même fraicheur que ceux qui viennent de la ferme d’à côté.
- Du bio de préférence pour utiliser tout le produit, de la racine à la feuille
2. Conserver mieux :
Une fois que l’on a acheté, que fait-on de ses denrées ?
On les range, au frais ou au sec, et l’on met devant les produits qui ont la date de conservation la plus courte (premier arrivé, premier sorti)
On re-conditionne ses aliments. Surtout au frais. Ils ont été manipulés par des milliers de mains pars toujours propres. Les emballages sont bourrés de bactéries et germes, quand ce n’est pas du pipi de rat ou autres rongeurs. On utilise pour cela un film alimentaire fraicheur, du papier alumimium ou des sacs zippers.
On lave et on sèche les fruits et légumes. On les sépare, on évite qu’ils restent collés les uns contre les autres et on les ranges dans les sacs fruits et légumes qui permettent de les conserver 3 fois plus longtemps.
On fait de même lorsque l’on congèle. On portionne pour éviter d’avoir un bloc coller. Comme cela, on peut réguler ses aliments à la sortie du congélateur.
A propos, connaissez-vous les différents modes de conservation ?
*Par le froid : - froid positif, je fais attention de gérer mes sorties - froid négatif : sugélation, congélation. J’applique le méthode du Fifo, first in, first out . Le but est de ralentir ou de stopper le développement microbien.
*Par la chaleur : cuisson, stérilisation, pasteurisation, UHT, apertisation, semi-conserve. Ces techniques thermiques sontdestinées à détruire tout germe microbien.
*Par Salage. Le salage permet d’absorber l’eau des ingrédients, il se répand au coeur des aliments et bloque la prolifération bactériologique. On frotte soit directement les aliments, soit on les fait tremper dans une saumure, mélange eau + sel : exemple le pastrami / la morue
*Par fumage. La fumée assèche l’eau des aliments et a des vertus antiseptiques. Viande fumée mais aussi la betterave, la vanille
*Par acidification. L’alcool et le vinaigre tuent bactéries et microbes . On ne va pas reprendre la phrase de Gainsbourg : je bois et je fume car l’acool la fumée conserve les viande et l’alcool les fruits… Il a oublié de dire que ça conservait les cornichons aussi.
*Par confisage. Le sucre a un pouvoir hygroscopique et ralenti le développement des micro-organismes. Les fruits confits
*Par fermentation. l’acidité produite empêche le développement d’autres micro-organismes. Les eaux comme le kefir, le vin
*Par déshydratation. L’objectif est de retirer l’eau présente dans les aliments afin d’éviter (ou inhiber) les micro-organismes, de stopper les réactions enzymatiques et donc de conserver les denrées alimentaires. Les fruits secs
*Par le gras. L’huileet la graisse servent d’isolant à la fois pour l’air et l’eau et évitent le développement des germes. Les rillettes / le chèvre dans l’huile d’olive.
*Sous vide :La mise sous vide réduit la quantité d'air autour de la denrée alimentaire et donc l’action de l’oxygène sur celle-ci. Cela permet d’inhiber la flore aérobie d’altération et les réactions d’oxydation.
3. On identifie dans chaque aliment ce qui est comestible, cuisinable ou non
3 ingrédientsde saison - Ils sont oranges il va commencer à faire froid on a besoin de carotène
Cela me rappelle la phrase de coluche : l’artichaut c’et le vrai plat du pauvre… Il en reste plus dans l’assiette. Mais est-ce que cela se cuisine ?
- La courge/ potimarron / citrouille . Ce sont des cucurbitacées :
Ma courge, je l’ai cuite dans un sac cuisson Albal directement au four sans l’éplucher… Pas d’eau, cela évite de la détremper - Une fois cuite, on l’épluche plus facilement et on gâche moins…
Le faite de ne pas saler permet d’utiliser cet ingrédient sous 2 formes : salée / sucré.
Si j’ai trop de courge, je peux faire un gratin
Et avec le reste, je fais une tarte à la citrouille. On mélange la chair de citrouille avec des oeufs, du sucre de la crème, de la cannelle /gingembre et c’est parfait .
- Les oranges :
J’utilise la chair pour faire un jusou une salade de fruits
Avec la peau 2 solutions :
- je fais sécher les peaux dans un four dans une barquette barbecue Albal. On peut utiliser ces peaux pour faire un pot pourri. Je propose une utilisation beaucoup plus gourmande : j’aromatise une huile neutre - délicieux pour une sala ou je le mélange à du sucre et ça nous fait un sucre à l’orange
- Je confit les zeste dans dans l’eau et du sucre… je couvre de chocolat et cela nous fait de délicieuses orangettes. On peut faire cela avec d’autres agrumes.. (produit sur le plateau) goutez
- Les carottes :
Je râpe avec la peau avec une demie-pomme. je fais un cake pope façon carotte cake.
Avec les fanes je fait des chips ou un tempura
Le cours de cuisine
Après avoir joué pendant 1/2 heures avec les enfants, nous nous sommes rendus dans la partie cuisine
4 . L’art d’accommoder les restes
Fini le Gloubi Boulga, le Jyfoutout ou le pudding avec les restes de pain ! Voici ce que l’on a fait avec les enfants.
- Un Cake Push, rillette de poulet de poulet aux herbes. Pour cela, on a utilisé un reste de poulet, un reste d’herbes et un reste de cake salé (ici un cake aux herbes).
- Et pour la partie sucrée, un Cake Pop, fait avec un reste de carotte râpée, un reste de pomme, un reste de fruits secs…
Chef la recette !
Pour le push cake : voir ici
Pour le Cake Pop : voir ici
Les enfants ont bien appris l’importance de ne pas jeter. Studieux et appliqués, ils ont pris du plaisir à cuisiner comme des chefs.
C’est dès le premier âge que l’on acquiert les bons gestes en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire. Alors aux adultes de transmettre les bons réflexes…